Rapprochements d’associations en mode projet, choisi et anticipé, ou en mode « sauvetage », force est de constater que la réduction du nombre de gestionnaires devient sensible.
Cette évolution s’explique généralement par de multiples facteurs qui vont de la difficulté de renouvellement de la gouvernance associative, à la contrainte économique, en passant par la complexification de la gestion. Elle peut aussi avoir pour point de départ la volonté (ou la nécessité) des dirigeants d’élargir les réponses proposées aux personnes en situation de fragilité ou de se préparer à de nouvelles formes d’organisations intégrant plusieurs dispositifs comme les plateformes de services médico-sociaux.
Ainsi, naissent et croissent des associations au périmètre élargi, opérant sur des champs très larges : dépendance, handicap, social, aide à domicile…, sur des territoires parfois très vastes.
Pour ces associations (ou fondations) se posent assez vite des questions de structuration et d’organisation qui les amènent à solliciter l’accompagnement de MCG MANAGERS.
Déployer une organisation cohérente des activités
Pour ces associations (ou fondations) qui changent de taille, l’analyse de la nature des établissements gérés, de leur taille et localisation, de leur projet et des synergies possibles, permet de choisir entre plusieurs modèles de dirigeance. Les deux modèles les plus courant sont soit un rattachement direct des établissements à une direction générale soit à une direction de pole.
Ce choix est difficile à faire car il questionne profondément l’organisation historique et la culture interne. Il bouscule les habitudes de travail et oblige à un repositionnement du management général. Parfois, la croissance de l’association (ou de la fondation) oblige à redessiner totalement une organisation préexistante en pôle ou en territoire.
« Dans ces contextes, nous sommes contactés par les directions générales et les gouvernances pour participer à la réflexion et surtout pour travailler à la mise en place concrète de ces nouvelles organisations parfois en mode test…) » précise Martine PIN.« Au travers de ces missions de management de transition, il s’agit très souvent de faire évoluer la notion de pôles « ensemble d’établissements managés par un directeur unique » à « dispositif cohérent offrant des solutions variées à une population homogène ».
Veiller au dimensionnement et à la qualité de service du siège
Dès qu’une association (ou une fondation) se développe de manière importante, il est nécessaire que son pilotage s’adapte à sa taille et ses enjeux. L’arrivée des CPOM multi-établissements et le passage aux EPRD renforcent la nécessité d’une gestion globale et le besoin d’un haut niveau de technicité s’accroît.
Le siège est à la fois un organe de contrôle, de cohésion, et un espace de service pour les établissements et leur encadrement. Cette mission de service devient centrale dans les nouvelles organisations et dispositifs qui doivent ainsi transformer le modèle traditionnel des établissements médico-sociaux.
« Nous sommes contactés pour conseiller et accompagner ces structurations notamment sur les métiers transverses à nos pôles que sont les RH et les finances », déclare Martine PIN. Nous faisons intervenir des managers expérimentés porteur de la culture de service avec pour mission de structurer les fonctions supports et organiser les liens entre le siège et les établissements », précise-t-elle.
Soigner l’animation de la communauté des établissements
Changer de taille, transformer les organisations peut présenter un risque de perte de sens, de cohésion pour les professionnels des établissements et les directions.
Pour éviter cet écueil, il est indispensable de s’interroger sur de nouvelles modalités de collaboration interne, sur les process de décision, de partage de l’information ascendante et descendante.
Comment faire pour que chacun trouve sa place et puisse s’inscrire positivement dans un nouveau panorama associatif et accroitre son sentiment d’appartenance ?
« Notre socle d’intervention est toujours le management et dans toutes nos missions, nous essayons de mettre les professionnels en situation d’être acteur des changements en cours dans l’organisation et se s’impliquer dans la transformation de l’organisation » conclut Martine PIN.